jeudi 29 octobre 2015

Porteur de Lumière



Beaucoup de messages reçus des plans subtils par les uns ou les autres, peuvent être porteur de lumière et d’une forte énergie. Mais ce n’est pas forcement la Lumière divine. En général un peu de réflexion sur le contenu des messages reçus permet de nous en rendre compte. Car le Divin et les anges ont une manière bien à eux de nous susciter. 

Par exemple, il se trouve beaucoup d’êtres dans le subtil qui se font appeler « la mère », « la mère divine » etc. Cela peut venir de dimensions de l’astral, de plans subtils ou de plans de conscience divers. Ce pourrait être une personne décédée prenant ce pseudonyme, une entité quelconque, une forme conscience crée par la conscience collective, ou issue d’égrégores subtils, religieux, ou du new âge qui brasse toutes sortes d’énergies.

Jean-Michel Jutge

vendredi 21 août 2015

Unité des âmes


Etre l’autre dans l’unité des âmes n’est pas un processus d’identification qui passe par l’esprit ou la conscience, bien que la conscience doit elle aussi pouvoir trouver son unité. C’est un processus de l’âme. L’unité de l’âme nécessite certes une disponibilité intérieure qui ne peut avoir lieu que dans la liberté de l’esprit, même si celle-ci n’est que ponctuelle. 

L’âme dans cette unité touche, goûte à ce avec quoi elle est en contact, s’en imprègne et devient cela en essence. Au point que l’âme existe alors dans les choses qu’elle a touché et goûté. Ainsi elle existe et pose sa présence partout où elle se développe. Ce qui constitue aussi une pénétration du Divin dans la forme et le temps, Lui qui est au-delà des formes et du temps.

L’amour entre deux êtres qui nait de cette communion fait que nous devenons l’autre et existons aussi dans l’autre, non pas par identification, mais parce que nous partageons alors avec l’autre quelque chose qui est de la nature de l’absolu, du divin, et en même temps de la nature du personnel. Cet amour lie les êtres de manière beaucoup plus puissante et intemporelle que l’amour humain que nous connaissons, qui se tisse et se défait au gré de nos conditions. 

Et lorsque notre âme devient universelle, nous pouvons sentir battre dans notre cœur le cœur de toute l’humanité, et la présence de toutes les âmes, indépendamment des cultures, des conditionnements, des personnalités. Comment ne pas se sentir alors solidaire de toute l’humanité. Cet amour ne se cultive pas mais il grandit à travers notre propre développement intérieur.

Jean-Michel Jutge



mardi 21 juillet 2015

Amour et relation


Nous pouvons effectivement considérer qu’il n’y a véritablement relation que dans l’amour, ce qui implique l’âme d’une manière ou d’une autre. Sans l’âme, donc sans l’amour, une relation ne peut être dans la communion ni l’unité avec l’autre. Au mieux elle sera dans le partage des énergies, la plupart du temps des forces vitales, comme la joie par exemple, ou le plaisir. Beaucoup s’en contenteraient, et ne recherchent que cela, plus comme une nourriture d’ailleurs que comme un partage. 

Mais l’amour ne nécessite pas d’évolution, ni de conscience, ni de développement. Il est l’état naturel de l’âme. La question à se poser est plutôt de se demander pourquoi nous sommes incapable de vivre cet amour naturellement, donc qu’est-ce qui lui fait obstacle. Car l’amour ne se cultive pas, il ne peut pas s’atteindre, il est là lorsque plus rien ne l’empêche d’être. Ce qui revient à comprendre la nature de l’esprit, de ses mécanismes, et de la conscience, la construction du moi, de l’expérience et du conditionnement, autant de choses qui finissent par occulter l’amour que l’on a reçu en héritage avec notre âme, et que n’importe quel enfant vit naturellement avant d’être pris lui-même dans les méandres du conditionnement et de l’affectivité. 

Alors, pour que l’amour naissent de la communion, il faut être deux bien entendu, l’unité des âmes ne peut naître dans un cœur fermé. Mais l’âme peut aimer même celui qui n’y est pas sensible ni réceptif, et cet amour peut être libérateur pour l’autre, s’il est accompagné de la lucidité, l’intelligence et la créativité. Car il n’est pas insensible et se sent concerné par le sort de l’autre, et de toutes les âmes. Mais là chaque cas est un cas particulier. Il est bien évident que si nous sommes face à un agresseur par exemple, il ne s’agira pas de se jeter dans ses bras sous prétexte d’amour, ce qui sera plutôt de la stupidité. L’amour sera froid et lucide. Il ne répondra tout simplement pas à la violence, se détournera s’il n’y a pas de réponse possible, ou en donnera une dans l’intelligence créatrice.

jean-Michel Jutge

samedi 20 juin 2015

Affectivité



Les fondements de notre nature personnelle se trouvent dans l'affectivité. Toute la construction du moi est basée sur l'affectivité. Celle-ci tourne autour de deux pôles, le besoin fondamental de sécurité, et le besoin fondamental de sensualité. Le besoin de sécurité peut être autant de nature matérielle, que de nature affective, psychologique, spirituelle ou autre. Le besoin de sensualité peut être autant d'ordre physique, il passe par les sens, et ce peut être aussi la beauté d'un coucher de soleil, qu'être d'ordre émotionnel ou intellectuel. Tout ceci constitue l'héritage de notre vital. Ce n'est pas un mal en soi, mais ça l'est lorsqu'on n'en est pas libre. 

Nous pouvons par exemple vivre l'amour ou le plaisir, dans le couple par exemple, de manière totalement libre intérieurement parlant ou en y étant attaché. Mais si l'on en est libre ce sera vécu très simplement, sans toutes les complications émotionnelles ni les souffrances qui accompagnent bien souvent tout cela. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas ces choses-là qui sont un problème mais la manière dont on les vit. La sécurité et la sensualité sont tout à fait nécessaires dans la vie. 

Mais c'est le rapport que l'on avec cela qu'il faut comprendre. Et s'apercevoir que nous sommes les seuls artisans de notre souffrance ou de notre liberté. Alors pour aborder cette nature il n'y a pas de recette, chaque cas est un cas particulier car chaque individu a son histoire et donc est structuré de manière différente. L'exploration et la connaissance de soi est tout un art, et il n'y a pas de chemin pour ça, même si de nombreux chemins peuvent nous aider à comprendre.

Jean-Michel Jutge

vendredi 22 mai 2015

Dieu


On se demande parfois pourquoi les courants spirituels ne convergent pas. En fait il existe bien une spiritualité universelle, et un plan divin unique, pour toute l'humanité, depuis des millénaires. Dieu a inspiré des prophètes, a envoyé des avatars qui le représentaient, a illuminé nombre de personnes. 

Dans le Ciel tous se reconnaissent, et travaillent main dans la main, Jésus, Bouddha, Mahomet, Elie, Zaratoustra, Krishna et d'autres encore, la liste est longue. C'est le même Dieu qui a parlé aux prophètes à l'origine du judaïsme, du christianisme, de l'islam. Et nous pouvons voir ce que les hommes en ont fait. Les religions sont la création des hommes et trop souvent ils les opposent, car par nature l'esprit de l'homme est dogmatique. Il ramène Dieu à son image, au lieu de chercher à s'élever et découvrir le vrai.

Jean-Michel Jutge

dimanche 26 avril 2015

La Lumière Divine



Beaucoup de messages reçus des plans subtils par les uns ou les autres, peuvent être porteur de lumière et d’une forte énergie. Mais ce n’est pas forcément la Lumière divine. En général un peu de réflexion sur le contenu des messages reçus permet de nous en rendre compte. 

Car le Divin et les anges ont une manière bien à eux de nous susciter. Par exemple, il se trouve beaucoup d’êtres dans le subtil qui se font appeler « la mère », « la mère divine » etc. Cela peut venir de dimensions de l’astral, de plans subtils ou de plans de conscience divers. Ce pourrait être une personne décédée prenant ce pseudonyme, une entité quelconque, une forme conscience crée par la conscience collective, ou issue d’égrégores subtils, religieux, ou du new âge qui brasse toutes sortes d’énergies.

Jean-Michel Jutge

mardi 7 avril 2015

Verbe et Êtreté



Le problème ce sont toujours les mots que l'on emploie, le sens qu'on leur donne, et ce que l'on y met derrière. La plupart des confusions et des visions contradictoires des différentes spiritualités viennent de là.

En général il y a deux approches. Il y a ceux qui utilisent les mots, et essaient de découvrir à quoi ils se rapportent, et il y a ceux qui expérimentent, et essaie de trouver les bons mots pour partager ce qu'ils expérimentent.

L'une comme l'autre approche ne sont parfaites, car tant que la communication se fera sur des mots, elle sera sujette à interprétation, et chacun interprète selon sa propre conscience. Le fonctionnement sur la base de la conscience, que celle-ci soit d’ordre égotique ou de nature divine, est le mode de fonctionnement de l'humanité actuelle dans ce qu'elle a de plus bas comme de plus élevé. 



Et il y a un troisième mode de fonctionnement, qui est celui du Verbe. Le Verbe utilise les mots, mais cela ne passe plus par la conscience quelle que soit sa nature. C'est l'expression directe de la Parole divine, celle qui vient de Dieu, du Créateur, et qui passe par l'âme. Le Verbe est lui-même créateur, chaque fois qu'il s'exprime, et il peut s'exprimer directement sur n'importe quel plan, notre plan physique inclus, faisant évoluer la dimension sur laquelle il s'exprime. 

Il vient du Père, mais le Père est ici cet aspect de l'ineffable que personne ne peut toucher ni atteindre, qui restera toujours inconnu, mais d'où émane tout le reste, même les mondes divins de la 4e dimension au sommet de laquelle se trouvent cette race d'anges dont la fonction est de créer la conscience dans son état le plus sublime avant qu'elle subisse toutes sortes de chutes vibratoires et ne s'introduise dans la création. Et le Verbe transcende même les mondes de la 5e dimension où n'existe plus la moindre parcelle de conscience, mais où l'êtreté pure est reine.

Jean-Michel Jutge

dimanche 15 mars 2015

Projection et Réalité



Si on ne regarde plus l'image ni la projection, on se retrouve avec notre réalité, qui est bien souvent le vide, celui-là même qu'on cherchait à fuir dans la projection. Mais alors c'est le fait de créer dans le réel qui le rempli. Au lieu de se dire, "je vais construire dans l'avenir" ou bien "j'essaie de retrouver quelque chose de passé", il faut se demander où et comment placer notre créativité dans l'instant. 

Ça commence maintenant, ça ne peut pas être un autre jour. Au début on ne sait pas, mais c'est parce que notre intelligence est limitée, à force de toujours tourner dans les mêmes schémas. Alors il faut réfléchir à ce que l'on peut créer, dans l'inconnu et le nouveau de chaque instant. Et lorsqu'il n'y a plus de temps entre l'idée et les actes, nous sommes dans la création. La pensée est temps. Dans la créativité il n'y a pas de pensée.

Jean-Michel Jutge

samedi 28 février 2015

La technologie



La technologie, le monde moderne et la matière sont en train d’engloutir ce qu’il reste de l’âme humaine, quand ce n’est pas l’adversaire qui nous emprisonne dans ses filets, avec ses illusions et fausses promesses. Plus que jamais est nécessaire le travail de transformation et de changement de notre nature. Etre vigilant à soi-même avant toutes choses, sortir du jugement et du mensonge, et ouvrir notre âme à l’amour, la compassion et la discrimination nécessaires à tout changement.

Jean-Michel Jutge

jeudi 12 février 2015

l'au-delà



Je ne vais pas décrire ici toutes les horreurs qui existent dans l'au-delà et dans lesquelles se retrouvent piégées parfois les personnes décédées. J'en parle par ailleurs.

Mais si l’on souhaite éviter de se retrouver dans de telles dimensions il n'y a pas d'alternative, essayer d'avoir une vie de bonté, de partage, d'ouverture, éviter le mensonge, le jugement, fuir la violence, et encore plus la nôtre que celle des autres, mettre fin à l'égoïsme et apprendre à se connaître et se libérer dans les profondeurs de notre psyché et de nos émotions. Tout cela contribuera à développer notre âme et à la doter d'une force qui nous permettra d'échapper aux pouvoirs nocifs qui sévissent dans l'au-delà.

Jean-Michel Jutge

mercredi 21 janvier 2015

Les souffrances psycho affectives



La souffrance existe sur plusieurs plans. Les souffrances, dites psycho-affectives, sont liées au vide existentiel, au manque affectif, aux désirs et frustrations, au vide de cœur etc. Elles disparaissent lorsque nous sommes libres et détachés du plaisir, lorsque celui-ci est intégré. Mais attention, ce n'est pas le refouler et se fermer, c'est au contraire s'en rapprocher pour le connaître, si intimement qu'il se transforme en joie de vivre, et nous n'avons plus besoin de le poursuivre.

Jean-Michel Jutge