mercredi 25 décembre 2019

Le Mystère



Dieu m’avait montré un jour que c’était la même force qui était à l’origine de toutes les créations, la même source créatrice. Il avait appelé cela « le mystère ». C’est la même création qui passe dans le ventre de la femme par la croissance du fœtus, qui passe dans la galaxie par la création de la vie mais aussi à Arès lorsque Dieu s’y est manifesté ou dans la procréation des espèces. 

En l’occurrence c’est par la maitrise et la libération de cette force que l’on peut agir sur notre propre recréation, physique j’entends. Mais elle est enfouie sous des tonnes d’obscurité, au fond de l’organisme, et pour l’atteindre il faut avoir libéré l’esprit des vicissitudes du moi, mais aussi libéré et transmuté toutes les forces vitales, psycho émotionnelles, psycho affectives, et avoir plongé dans les mécanismes profond du corps, de la biologie, ceux hérités de l’espèce, pour peut-être trouver la source universelle de la vie, celle qui a poussé les premières molécules à devenir vivantes, les premières cellules à s’unifier pour former un organisme et recevoir plus tard la conscience à travers l’animal, et une âme à travers l’homme. 

Si cette force se manifeste en premier lieu dans la sexualité, c’est parce que là se trouve encore les mécanismes de création originels. Quelque part, tout au fond, derrière tout ce qui conditionne le mouvement humain, cette force pousse encore et toujours la vie dans l’évolution. Et cette source est reliée et unie à toutes les sources créatrices. Ce n’est pas la kundalini, c’est encore autre chose, et c’est le plus grand mystère que l’humanité aura à découvrir pour son immortalité.

Jean-Michel Jutge

mercredi 13 novembre 2019

Mort Intérieure et processus Christique


Le processus de la Lumière de Grâce en se développant à partir de l’âme finit par créer une double nature, celle qui part de la personnalité psychique, et celle qui part de la personnalité animique. Les deux peuvent coexister mais aussi parfois se contredire, chaque fois que la personnalité psychique va à contresens de l’âme. D’où l’importance d’une collaboration et d’un alignement de la personnalité psychique, c'est-à-dire du moi, ou de l’ego, qui doit créer les conditions du développement de l’âme, et accepter au final de perdre ses pouvoirs au profit des vertus de l’âme, jusqu’à ce que l’identité du moi elle-même finisse par se fondre dans l’âme. Il n’y a plus alors de double nature, nous devenons l’âme elle-même après être passé par la mort intérieure.

Les mécanismes de la mort intérieure et ceux du lâcher prise sont universels et s’adressent à l’homme de tout temps. D’autres en ont parlé avant moi, d’autres en parleront après moi, chacun à sa manière, et cela tant que ces processus ne seront pas choses naturelles et accomplis au sein même de la nature humaine. Car force est de constater que s’il n’y a rien de nouveau, tout cela n’a pas encore été réalisé dans les fondements de la nature humaine, et peu s’intéressent encore à la question.

Il faut d’ailleurs distinguer ce qu’on appelle la mort intérieure dans le processus de la Lumière de Grâce, et le mécanisme du « lâcher prise » tel qu’on en parle habituellement. Le lâcher prise implique la conscience et l’esprit, il n’y a pas besoin de l’âme pour cela, ni même d’une quelconque intervention divine. D’ailleurs l’intervention divine ou l’âme compliquent en général la question du lâcher prise, car en responsabilisant l’individu sur un plan universel elles déplacent le problème et le travail ne peut plus avoir lieu sur le seul plan de l’individu. Il implique alors les mécanismes de la conscience collective. Pour ne prendre qu’un exemple, si l’on aborde la question du lâcher prise à travers le bouddhisme d’où il est en grande partie issu, le processus d’éveil mis en œuvre ne concerne que l’individu et se limite à sa propre problématique sans qu’il y ait besoin d’une intervention de Dieu ou de l’âme. Une simple libération des peurs entrainera le lâcher prise, ce qui est déjà beaucoup et un gros travail pour certains.

La mort intérieure dans un processus christique correspond à une extinction du soi et une renaissance dans l’âme. Ce n’est pas une réalisation du soi. La conscience n’est pas réalisée, elle meurt et l’identité avec, c’est pour cela qu’on parle de mort intérieure. La renaissance se fait dans une autre nature, celle de l’Être, et dans une nature universelle. Cela participe de la transfiguration de l’esprit, on rentre dans l’éternité, ou l’immortalité de l’esprit qui devient indissociable de l’âme. Cela n’a rien à voir avec le concept de réincarnation.

Alors, tout ceci sont différentes directions d’évolution qui s’offrent à l’homme. Il y en a d’autres. Et autant l’individu que l’humanité sont libres de choisir là où ils veulent aller, même dans l’autodestruction. Pour ma part je ne cesserai de toujours chercher à aller plus loin, mettre à la portée de l’humain le résultat de mes découvertes, et l’inciter au changement, avec les quelques outils dont je dispose.

Jean-Michel Jutge

lundi 16 septembre 2019

La mort intérieure


La mort intérieure est un renouvellement qui remet de la vie là où elle avait disparue. C'est se rendre de nouveau disponible au neuf et à l'inconnu. Dans la mort intérieure nous disparaissons, mais nous renaissons aussi à la vie, à la joie, à l'amour, à chaque instant. Chaque jour devient nouveau, et seul l'instant est réel.

Cela n'empêche pas de se construire une vie telle qu'on le souhaite et la créativité est présente. Car la mort intérieure ne se fait pas dans la résignation. Dans la résignation l'ego et le soi subsistent, simplement ils se résignent à leur condition, ou se rendent insensibles en se fermant et se repliant sur eux-mêmes. C'est aussi une mort mais qui est autodestruction et non renouvellement.

 Pour aller vers la mort intérieure existe plusieurs approches. Le processus de la Lumière par la voie christique le déclenche automatiquement à un moment donné, mais cela réclame un travail constant et quotidien d'incarnation de la Lumière à travers nous, jusqu'à ce que dans un premier temps elle s'enracine dans le cœur, et dans un deuxième temps elle dissolve l'ego. Après cela, le processus devient naturel et à lieu à chaque instant, le passé n'interfère plus avec le présent.

Jiddu Krishnamurti parle aussi de la mort intérieure, cela passe par la compréhension du temps, des mécanismes de la pensée, de la projection, et du soi.

Jean-Michel Jutge

samedi 20 juillet 2019

Le Salut


A travers la Lumière de Grâce, le travail de l’immortalité est indissociable du travail de la Lumière. En fait travailler au développement de la Lumière de Grâce, c’est aussi travailler sur l’immortalité, celle de l’esprit tout d’abords, ensuite celle du corps, et cela en passant par l’âme et son développement. Mais la situation de l’immortalité n’est qu’un arbre que l’on rencontre sur le chemin, parmi une multitude d’autres arbres aux multiples vertus. 

Néanmoins, il a son importance, car il s’agit de ce que Dieu appelle le salut, dans l’immortalité nous gardons notre intégrité, celle de notre personnalité fondu dans l’âme, puis ultérieurement celle du corps dans sa perfection. Si l’on doit se donner un objectif, c’est celui du salut. Car l’homme se perd dans son existence, donnant de la valeur à des choses qui n’en ont pas, ou qui n’en ont que de manière arbitraire.

Sans ce salut nous passerons par les trois morts, celle du corps physique, puis celle du corps astral, puis celle de l’esprit, pour finir entre les mains des seigneurs de l’astral qui sauront exploiter ce qu’il restera de notre spectre. Je prends les cas extrêmes bien entendu, car il existe des situations intermédiaires, des mondes de secours, des égrégores qui maintiennent l’existence dans l’au-delà sur des siècles pour celui et ceux qui auront su s’y rattacher. Mais ce salut est bien la chose la plus importante, il nous permet de conserver notre intégrité et d’acquérir la liberté, et même la liberté au-delà du décès pour continuer d’évoluer. 



J’ai conscience qu’aller dans cette direction demande pour beaucoup une remise en question de nombre de valeurs inculquées par nos sociétés, nombre de croyances bien confortables, d’idéaux sécurisants. Et par la suite une confrontation à toutes les limites visibles et invisibles de ce monde. Mais aller en ce sens n’est pas une question de facultés et de réalisations, celles-ci ne sont qu’un effet de notre marche en avant, non le moteur.

Les problèmes sont les mêmes pour tout le monde : tout d’abord reconnaître la nature de notre réalité et de celle de ce monde, il s’agit de prises de conscience. Ensuite trouver les moyens d’action pour faire évoluer cette réalité, enfin trouver l’efficacité dans le partage, car très vite on se rend compte qu’on ne peut évoluer seul tellement nous sommes liés au reste de l’humanité, ne serait-ce que dans la conscience. Il n’y a pas besoin de viser loin, juste poser un pieds devant l’autre, chaque jour et sans relâche, trouver la créativité nécessaire pour faire avancer nos existences et notre vie intérieure.



A travers la Lumière, cette créativité nait de la conjonction de nos compétences, de notre réflexion et de l’intelligence divine, celle que l’on a su faire rentrer en soi. Le Verbe divin qui émane du Logos est totalement intégré dans le processus de la Lumière. Faire rentrer la Lumière c’est permettre au Verbe divin de s’épanouir en soi. La Gnose est la connaissance de ce Verbe divin, c'est-à-dire l’expression spontanée du Vrai. C’est cela l’intelligence divine. 

Donc plus on travaille à l’incarnation de la Lumière, plus cette intelligence se développe, plus la créativité et l’esprit en sont illuminés, les choses sont très simples, il n’y a pas besoin d’éveil, de dissolution de l’ego, de mort intérieure, cela vient après dans l’Intelligence. Le miracle, s’il y en a un, est déjà là, dans cette expression du Logos à travers la Lumière de Grâce. Tout le reste ne fait qu’en découler.

Jean Michel Jutge


samedi 9 février 2019

Dieu


Dieu est en grande parti absent de cet univers. C'est parce que Dieu s'en est rendu absent qu'a pu exister la forme, l'espace et le temps. A partir de là s'est développé la vie, qui est une tentative de retourner vers la perfection du Divin, tout en gardant la forme. Et l'homme parmi les êtres vivants, de par l'existence de l'âme, a pour vocation de faire le lien entre Dieu et cet univers, afin de rendre Dieu présent dans la forme et la parfaire. 

Pour l'instant nous en sommes loin, et l'homme reste soumis aux lois de la nature, à travers ses pulsions vitales, et au monde rebelle, à travers les mouvements de son ego, qui sont aussi la conséquence de l'absence de Dieu. Mais tout cela est destiné à être transformé, et l'espérance est qu'il y ait suffisamment d'êtres humains qui comprennent cela et s'attellent à cette tâche de transformation.

Jean-Michel Jutge