mardi 3 décembre 2013

Particule et Divinisation


Le processus christique se manifeste à partir de ce qui est déjà divinisé dans la matière. Dieu a depuis le début des temps travaillé au processus de divinisation de la matière. Et même plus, il a créé dès le départ de la matière divine qui joue son rôle dans l’univers. Mais il ne pouvait pas créer tout l’univers ainsi, et le reste est évolutif.

Nous sommes issus de cet univers évolutif, tout en intégrant une particule de matière divine. Et grâce à la matière divine nous pouvons accéder directement au Christ en tant que Dieu, et partir de là pour la divinisation de la matière.

Jean-Michel Jutge

dimanche 3 novembre 2013

Les Siddhis

En yoga le fait de ne plus avoir besoin de se nourrir fait partie des Siddhis, ou pouvoirs surnaturels. En yoga toujours on recommande de ne pas rechercher ni s’attacher aux Siddhis, même s’ils ont un côté pratique indéniable.

 Les Siddhis que l’on acquière peuvent être nombreux, il y a le fait de ne plus avoir besoin de se nourrir, le fait de ne plus avoir besoin de dormir, les pouvoirs sur la matière comme la matérialisation d’objets, ou la dématérialisation, la lévitation, le pouvoir d’invisibilité, celui de faire tomber toute violence autour de soi, celui de ne plus être atteint par les températures extrêmes etc, pour ne citer que les plus courants.

Tous ces pouvoirs peuvent s’acquérir sans même avoir à chercher le Divin, ni même à faire une démarche spirituelle. Ils sont connus depuis longtemps dans certaines traditions, et même furent beaucoup plus développés et accessibles à l’humanité dans l’antiquité que maintenant.

Lorsque l’on a une démarche spirituelle, il se peut que parfois apparaisse un ou plusieurs Siddhis. On recommande de ne pas s’y attacher car cela peut détourner de l’ascension réelle, celle qui permet le développement de l’âme et l’unité avec le Divin.

Pour autant il ne faut pas non plus les bloquer, car ils peuvent être le résultat d’une évolution offerte par le Divin, et à ce titre sont là pour le servir.

Donc si une faculté, un pouvoir particulier apparait sur votre cheminement, restez humble face à lui et ne l’utilisez et n’en faites état que pour le service, c’est à dire uniquement si cela sert l’évolution de tous, la sienne incluse. Encore mieux, laissez uniquement Dieu l’utiliser à travers vous.

En général Dieu n’offre un pouvoir que si nous en avons dépassé l’orgueil. Sinon il le reprends aussi sec, et il ne reste plus que l’orgueil, et mieux aurait valu alors de ne l’avoir jamais acquis.

Jean-Michel Jutge

samedi 5 octobre 2013

La pensée, le moi et la méditation

Comment approcher la nature du moi ? Etre lucide sur soi-même est une bonne chose, et simplement constater son fonctionnement. En cela nous ne sommes pas très différents de tout le monde. Chaque être humain vit en fonction de son moi, qui présente des mécanismes tout à fait similaires. Le moi, c'est tout ce que nous avons pour commencer. Il n’y a donc pas à le juger. Ni même à le condamner. Il faut l’accepter, tel qu’il est, ce qui veut dire s’accepter soi-même, même dans nos défauts et nos limites. Ceci dit, et une fois ce constat fait, que vas-t-on faire de celui-ci. C’est là toute la question. Certains s’enferment dans le cynisme, la dépression, voir l’aigreur après avoir constaté leur réalité. Ou bien ne cherchent plus qu’à nourrir leur ego. L’autre alternative, c’est de regarder tout cela de manière pragmatique, sans s’auto juger ni s’auto censurer. Et cela devrait simplement nous porter vers plus d’humilité et d’abandon de soi. Faire le constat de notre réalité ne doit pas devenir le prétexte à se couper de ce que nous avons pu reconnaître comme étant porteur de vie. 

Car ce n’est pas parce que nous ne sommes pas entiers dans ce que nous faisons que nous ne devons plus rien faire. Le défi est justement de se dire alors, " comment puis-je être plus authentique dans ce qu’est ma vie, comment puis-je être plus ouvert, plus sincère, plus vivre en accord avec ma réalité ? " Cela ne veut pas dire « puisque je fais mal les choses je ne vais plus les faire » car alors nous ne ferions plus grand-chose. Ce serait ne pas voir le sens sacré de la vie humaine et des actes qui en découlent. La fuite n’a jamais été une solution, la non acceptation de notre réalité non plus. Après tout c’est soi, et il faut commencer par aimer ce soi-là si l’on souhaite le faire évoluer. Nous pouvons donc commencer par approfondir cette question-là : "  Y-a-t-il un conflit avec cette réalité ? " 

Ensuite le rapport à soi-même doit être établi dans la méditation. Après avoir  constaté notre réalité que fait-on ? La première des choses est de faire silence, lâcher, dédramatiser, ne pas donner d’importance. La deuxième des choses c’est d’y revenir, mais avec la paix. Et là il n’y a plus de jugement, sur ce que l’on est, sur les autres. Il n’y a que ce qui est.


Alors la méditation est tout un art, que personne ne peut nous apprendre. Mais dans la méditation ce qui est important c’est l’intégration. Nous avons observé la complexité du moi et de la pensée, qui ne cessent de mentaliser, et qui vont aussi peut-être mentaliser ce que vous lisez là. Mais peu importe. Inutile de résister à la mentalisation. C’est un mécanisme  qui de toute manière ne peut pas être contrôlé. Autant s’en faire un ami. Mais nous pouvons nous en détacher, comme de tout le reste. 

Ce qui ne veut pas dire refouler. Le refoulement vient dans la résistance, lorsqu’il y a non acceptation de ce qui est.  En réalité nous ne courons aucun danger, nous ne sommes pas en situation de danger en procédant ainsi. Nous pouvons donc lâcher sans problème la résistance. 

Et elle est là aussi lorsqu'on souhaite être autre chose que ce que l’on est. Par exemple nous fonctionnons par la pensée et nous souhaitons ne plus fonctionner par la pensée, tout cela nous fatigue etc… Donc résistance, non acceptation de ce qui est, et finalement conflit. Plus la résistance est forte, plus le conflit est fort. Il est impossible de se libérer d’une structure intérieure si le conflit est là, car il nous en sépare. Et pour se libérer d’un mécanisme il faut savoir l’aimer, le chérir, communier avec, en comprendre toutes les structures, toutes les subtilités, et tous les liens qu’il entretient avec le reste. Ce qui est impossible à faire si l’on veut être autre chose que ce que l’on est. Donc commencer par faire la paix avec soi-même. Ce qui veut dire aussi comprendre les images et images de soi, les idéaux dans lesquels nous nous projetons.

Parallèlement à tout ce que nous n’aimons pas et que l’on rejette il se trouve une autre construction de la pensée qui est ce que nous aimons et que l’on recherche. D'un point de vue conditionnement c’est la même chose, d’un côté le conditionnement négatif, de l’autre le conditionnement positif. Voir comment les deux s’opposent dos à dos doit faire partie de notre observation. Car s’il faut apprendre à accepter sans conflit le conditionnement négatif, il faut apprendre aussi à se détacher du conditionnement positif, celui qui nous dira, il faut être comme ceci, ou il faut être comme cela, je veux ressembler à ça, je veux paraître ceci ou cela etc. Tout ceci constitue autant d’éléments de notre moi qu’il est nécessaire d’apprendre à voir de manière ouverte, et à intégrer. Aussi complexe que puissent être les mécanismes internes, et ce peut être un vrai labyrinthe, le problème est le même, comment apprendre à intégrer ce que je suis ? Et cela se fait par la méditation.

Jean-Michel Jutge

vendredi 20 septembre 2013

Activité de la particule

Il ne sert à rien de chercher à ressentir l’activité de la particule divine si cette activité n’existe pas, car nous ne pourrions rien ressentir. Mais parfois lorsque celle-ci a déjà eu lieu, le simple fait de chercher à ressentir peut remettre cette activité en marche, car alors nous créons un alignement entre l’esprit et la particule divine, ce qui nourrit cette activité, comme de souffler sur un feu pour le réanimer.

Si cette activité n’est pas là, et ne l’a jamais été, nous pouvons essayer de ressentir notre nature d’Etre. Car nous existons tous, et une présence spécifique de l’âme a pu se développer dans le cœur et sa région. Avec un peu d’attention cette présence peut être perçue.


Lorsque l’âme se développe à travers l’activité de la particule divine elle se développe d’abord à partir du cœur. Dans ce développement, la présence de l’âme, et sa nature d’être, peuvent devenir aussi vaste que l’univers et même au-delà. Car si notre corps est frêle et limité dans sa nature, notre âme, elle, a un devenir cosmique et universel, son domaine ce n’est pas seulement la terre, c’est toute la création, une des particularité de la nature humaine et de son devenir.

L’âme en se développant le fait sur sa propre dimension. En réalité elle n’est pas vraiment incarnée. Et si elle s’incarne c’est en transformant et en divinisant le corps. Mais avant cela elle se développe souvent en divinisant d'abord les plans psychologique, émotionnel ou vital. Nous pouvons donc ressentir aussi notre nature d’Être indifféremment sur l’un de ces plans, selon la manière dont l’âme s’est développée. Mais à travers l’activation de la particule divine, on commence en général par ressentir la présence de l’être dans le cœur et son environnement.

Jean-Michel Jutge

samedi 31 août 2013

Les Entités

Des entités tout le monde en porte, et de nombreuses. Elles se logent dans les couches profondes de nos systèmes et nous n’en avons pas conscience, sauf à travers les effets que leur présence génère dans nos pensées, ou notre système d’énergie. Elles font partie intégrante de la manière dont le moi s’est structuré à travers ses désirs, ses peurs, sa violence etc. Elles altèrent la santé et le psychisme par blocage ou perturbation de l’énergie vitale, les conséquences en sont communes, fatigue passagère, maux diverses superficiels ou ponctuels etc. 

La plupart des individus gèrent très bien cela et il n’est pas nécessaire de les considérer autrement qu’un simple aspect de tout ce qu’il y a à transformer dans la nature humaine. Maintenant il peut arriver que les effets soient plus prononcés, lorsqu’il y a une association avec des actes ou une histoire présente ou passée de notre vie qui leur a donné force. Un homme violent par exemple nourri et permet à certaines entités du feu de se développer etc. Mais nous restons là dans le domaine des entités mineures. Ce n’est pas de la possession qui est un autre problème. La possession crée des états pathologiques autrement plus importants.

Plonger consciemment dans ces couches profondes, sans que ce soit le résultat d’une croissance intérieure, est quelque chose de délicat. Ce peut être comme ouvrir la boite de pandore. Mieux vaut laisser la force spirituelle agir et faire elle-même ce travail.

Jean-Michel Jutge

samedi 17 août 2013

Lucidité

La connaissance de soi est essentielle dans toute démarche. Il est important de comprendre le fonctionnement naturel de la personnalité et en avoir conscience, car la plupart des individus vivent de projections et d’illusions et nous ne sommes pas exempts de celles-ci, c’est le mode habituel de fonctionnement du moi. Cette première prise de conscience doit entraîner la lucidité. 

Dans cette lucidité peut se produire une intégration de soi, d’où découle la liberté intérieure. Dans ce domaine il n’y aurait pas grand-chose à faire sinon à intégrer tout ce que l’on observe de notre nature, dans  notre rapport avec nous-même et avec le monde.

Jean-Michel  Jutge

jeudi 25 juillet 2013

L'observateur

Tant qu’il reste un observateur, il existe un centre qui se dissocie, ici du Divin. L’observateur c’est de la conscience. L’unité avec le Divin est là lorsque le centre est en unité avec Lui, donc lorsque l’observateur est fondu, le soi du présent. Si cela n’est pas, cela revient à dire qu’il existe toujours un soi distinct. 

Ce soi ne peut être démasqué par le soi, ce serait comme le chat qui se mord la queue. Soit c’est le Divin qui le ravit et qui parcours la distance, soit nous comprenons la nature de la mort intérieure, ce qui nous débarrasse du soi, le résultat est le même. Mais on ne se rend pas compte que nous ne sommes que des usurpateurs et que nous sommes nous-même le problème.

Jean-Michel Jutge

mercredi 10 juillet 2013

La particule et la Lumière de Grâce


La particule divine est le seul aspect divin vraiment existant dans le corps physique. Qu’elle soit active ou non. Dans le processus de la Lumière de Grâce l’âme se développe principalement autour de la particule divine. La particule divine est impersonnelle, elle appartient à Dieu et en est une émanation, un fragment. L’âme est personnelle, elle naît de la rencontre entre le Divin, et notre personne, que celle-ci soit d’ordre mentale, psychologique, énergétique, émotionnelle ou physique. Car nous sommes des individualités composée de multiples éléments. 

Ces éléments se transforment et évoluent dans les aspects divins lorsqu’ils prennent contact avec un élément divin. Les éléments divins avec lesquels on prend contact peuvent être extérieurs ou intérieurs. A l’extérieur c’est Dieu lui-même, ou l’âme d’un autre individu, un aspect divin collectif existant, ou un vortex divin etc. A l’intérieur c’est la particule divine dans le cœur. Chaque fois que notre nature personnelle prend contact avec un aspect divin elle se spiritualise et l’âme peut grandir à travers cela, elle est le résultat de cette spiritualisation. Les comportements et les actes pouvant mener à ce résultat sont multiples, mais c’est un autre sujet.

Jean-Michel Jutge

mercredi 12 juin 2013

Abandon de soi


Le mécanisme de l’unité divine ne peut venir de la conscience elle-même, sinon cela voudrait dire qu’elle est déjà en unité, et la question ne se poserait pas. Les phénomènes d’expansion de conscience, de poussée en dedans etc, ne sont que des effets, non des causes. Ils sont déjà le résultat de quelque chose, et donc ne peuvent induire rien de neuf quand à une évolution. A ce titre c’est l’approche que l’on a face à ces expériences qui doit changer.

Toute expérience est un résultat, ce qui arrive en finalité. Elles ne peuvent être un point de départ. Et la relation avec le Divin, l’Absolu, ne peut se faire que dans l’inconnu, dans le neuf. On peut toujours approfondir un évènement bien entendu, mais l’approfondissement ne se fera que dans la limite de ce que l’évènement permet, c’est pour cela que tous les efforts, et tous les efforts de tous ceux qui ont essayé n’aboutissent pas ou qu’à des choses limitées.


Et c’est lorsqu’on lâche l’effort que cela s’ouvre. Le Bouddha nous a beaucoup appris de ce point de vu là. Il a développé énormément de choses et de pouvoirs, pour s’apercevoir qu’on ne pouvait toucher le Ciel même en montant sur la plus haute montagne. Et c’est lorsqu’il a abandonné que le Ciel est descendu vers lui.

Il faut donc comprendre ce qu’est la non poursuite d’un évènement, l’intégration, la mort intérieure, le renoncement, tout cela qui contrebalance le pouvoir et l’expérience. Car l’un sans l’autre, nous ne faisons que construire, poursuivre puis déprimer. Ou bien on ne fait plus rien, ce qui n’est pas mieux. Les deux doivent aller de pair. Alors on a la clef pour avancer, et chaque pas nous mènera un peu plus vers l’unité, l’âme, ou l’absolu.

Jean-Michel Jutge

vendredi 17 mai 2013

Basculer la conscience


S’il était simple de faire basculer sa conscience dans la conscience divine, il y aurait déjà beaucoup de monde qui l’aurait fait, et le monde serait déjà probablement changé. Car les personnes motivées en ce sens ont été et sont encore nombreuses pour cela. Et celles qui demandent à Dieu pour les mêmes raisons également. Mais voilà, il ne suffit pas de demander, d’être motivé, de vouloir que ça change. Car le problème est structurel et ne dépend pas de nos intentions. Et donc il faut arriver à modifier la structure, et pour cela trouver les actes et les non-actes qui le permettent.

Et de plus ce n’est pas forcément les mêmes actes pour tout le monde. Il n’y a donc pas de modèle idéal. Le seul modèle est celui que l’on trouvera pour soi-même, dans notre créativité. Au passage il faudra se dépouiller de tous les modèles de référence, même si ceux-ci sont authentiques, en espérant que la grâce finira par agir, car même là ça ne dépends plus de nous. Tout ce que l’on peut faire c’est se rapprocher au mieux structurellement parlant de l’alignement, et Dieu fera le reste. Sachant qu’il existe tous les jours des situations qui nous en éloignent.

Jean-Michel Jutge

vendredi 19 avril 2013

La joie


La joie est un choix de vie, comme l’amour, dans lesquels nous décidons de rentrer sans plus accepter de se laisser atteindre par quoi que ce soit. Mais nous n’en comprenons pas le sens. Nous confondons joie et plaisirs, amour et sentiments etc. De même la simplicité vient lorsque l’on est libéré de tous les encombrements de l’esprit qui nous poursuivent quotidiennement et que nous entretenons volontairement sans nous en rendre compte et par ignorance. 

On pense légitime un certain nombre de choses qui en fait nous détruisent. Il faut donc voir le danger d’un certain nombre de comportements intérieurs pour s’en défaire et ne plus jamais les approcher. Et pour cela il est nécessaire de s’étudier soi-même, de toutes les manières possibles, ce qui est tout un art, sans se prendre la tête, en cherchant en premier lieu la non-dualité, l’harmonie, les choses belles, et en refusant toute compromission qui nous paraîtrait douteuse et pourrait nous entraîner dans des distorsions desquelles il est très difficile ensuite de s’extraire.


Un exemple simple, il existe dans la vie quantité de situations qui peuvent pousser chacun à mentir. Au fisc, à la loi, aux personnes proches, aux voisins, lorsque des intérêts sont en jeux, ou même parfois de manière légitime …

Mais lorsqu'on se rend compte que chaque mensonge justifié ou non entraîne une distorsion de la conscience qui nous rend ensuite aveugle sur nous-même ou les autres, on rejette le mensonge, on reste vigilant à ce qu’il ne s’exprime plus jamais à travers soi, et on plonge même à l’intérieur de soi pour le démasquer et l’empêcher d’apparaître à notre insu par toutes les années de conditionnement que nous portons. 

Il en est de même du jugement, de la colère, la jalousie, la haine, l’envie,  etc. qui sont autant de poisons qui nous détruisent et nous poussent à détruire l’autre, la liste est longue, je ne vais pas les énumérer ici.

Chercher à se défaire de tout cela pour créer un état intérieur sain et positif est tout un art que chacun doit apprendre et pour lequel il n’y a pas vraiment de recette, mais pour lequel nous sommes entièrement responsables. C’est un changement créatif volontaire, ça ne se fera pas tout seul. Et on peut apprendre aussi de ceux qui nous ont précédés.

Jean-Michel Jutge

mercredi 20 mars 2013

Solitude

Les autres ne peuvent combler notre sentiment de solitude, c’est à nous de le comprendre et de nous en libérer. Car chercher à le combler en passant par les autres est un cercle sans fin qui loin de régler le problème ne fait que l’amplifier dans le temps.

Cela n’empêche pas d’établir des contacts et des relations d’échange, mais elles rentreront dans une dimension humaine de relation, pas pour combler un vide. Si ce vide est trop important et ingérable il est bien évident que nous devons le considérer en tant que tel et se faire aider, mais il me parait tout aussi important d’apprendre à gérer cette dimension de soi-même et à l’aborder comme une situation structurelle à faire évoluer, intérieurement parlant.

Jean-Michel Jutge

vendredi 22 février 2013

La fatigue



Dans nos civilisations la fatigue est souvent quelque chose de chronique. Cela va de pair avec nos modes de vie, notre état psychologique, émotionnel et affectif, et notre état de santé. Et le monde moderne avec sa technologie ne favorise pas un ressourcement. La santé, chacun fait ce qu'il peut avec les moyens dont il dispose pour la garder, et il en est de même pour le bien-être.

Mais la réalité est que le corps se dégrade avec l'âge, et, hors la maladie, il faut une action quotidienne pour pouvoir arriver à compenser cette dégradation, quand cela est possible. Et encore, beaucoup ne savent pas comment procéder, ou n'ont pas la volonté de faire quoi que ce soit. Les moyens que nous allons trouver pour cela viendront de notre exploration, et seront uniques à notre personne. Ce n'est pas quelqu'un qui nous apportera cela sur un plateau, nous devons apprendre à découvrir et utiliser ce qui fonctionne pour nous, et nous permet de conserver la vitalité de chaque organe.

Car ce qui va fonctionner pour l'un ne fonctionnera pas forcement pour l'autre. A cause de cela je conseille toujours de chercher les réponses dans différentes directions.

Jean-Michel Jutge

vendredi 25 janvier 2013

Le rôle des anges



Voici quelques explications pour que l’on comprenne la relation qu’établi le Ciel avec les hommes. Car sans celle-ci les humains sont peu de choses, et ils continueront à subir les distorsions de leur nature et leurs souffrances. Comprendre donc de quoi il s’agit est important. Tout d’abord sachons que dans le Ciel il n’y a pas de hiérarchie. Il n’y a que le service et le don. Il n’y a personne qui dirige ou qui commande. Il n’y a que la suprême Intelligence qui souffle à travers tous les cœurs des êtres qui vivent en Dieu, celle-ci s’exprimant de multiples manières, et sous une infinité d’expressions possibles. 

Le rôle des anges dans cette grande fraternité est précisément de rendre compte, chacun selon sa nature, de cette infinité d’expressions. Ils sont une première extériorisation du Divin, dans l’absolu même, comme autant de doigts d’une même main dont la fonction est de créer. Et lorsque l’on sait qu’il existe des millions d’anges, on peut commencer à prendre la mesure du pouvoir créateur. Mais s’ils en sont la première expression, ils n’en sont pas la dernière, ou la plus dense. 

Celle-ci est dévolue à l’homme, l’humanité, créature divine en devenir qui n’est pas encore sortie de son cocon, et dont l’origine est issue de l’animalité encore bien présente dans notre biologie. Mais Dieu tire, tire sur l’âme, afin de la rendre droite, de créer ce lien entre sa créature et le monde céleste, lien sans lequel la nature divine ne pourra être conquise. Car il s’agit bien d’une conquête, dans le sens noble du terme, pour laquelle il faudra poser des actes précis, mais cela est une autre histoire.


Et donc j’en reviens aux anges, eux en haut et nous en bas. Quoi que vu par l’autre côté il n’y a ni haut ni bas, simplement une singularité dans les mondes divins qui s’appelle « Création » et dans laquelle nous vivons. Ainsi un ange ou un être céleste peut nous côtoyer sans que nous nous en apercevions, alors même que lui-même se trouvera toujours dans le ciel. Ce n’est pas une question de lieu mais de fréquence. De la même manière une entité basse peut nous côtoyer sans même que nous nous en apercevions, toujours une question de fréquence. 

Notre particularité humaine fait que nous portons en potentiel toutes les fréquences. Car nous avons le plus haut, à travers l’âme, et le plus bas, à travers le corps, et tout ce qui se trouve entre les deux. Selon donc comment nous orienterons notre regard, nous favoriserons donc l’une ou l’autre de ces fréquences, nous serrons nous-même des anges ou des démons, façon de parler.

Le choix de ce que l’on est, ou de ce que l’on veut être, nous incombe donc. Là est la liberté de l’homme. A chaque instant nous avons ce choix. A chaque instant nous sommes une chose précise. Et à chaque instant nous pouvons décider d’être autre chose. Ne pas le voir c’est manquer d’intelligence. Penser que cela est impossible c’est manquer de souplesse, d’esprit j’entends. Etre dans l’impuissance c’est manquer d’énergie. 

Mais commençons par sortir du mensonge. Le mensonge est dans la croyance, dans toutes les croyances, toutes les projections, tout ce que nous avons appris, tout ce que nous croyons savoir et qui nourrit si bien notre ego, notre puissance, lorsque ce n’est pas notre orgueil.

Si nous souhaitons voir la réalité, c’est à ce prix, mais un prix bien léger, car il s’agit de n’abandonner que ce qui est lourd et qui pèse à notre conscience, encore le mensonge de la croyance et des pensées qui nous soufflent à l’esprit ce qui doit être et ne pas être. Mais je m’éloigne encore du sujet, bien qu’il s’agisse là du premier nœud de mort dont il fasse se libérer, pour que les anges précisément puissent nourrir notre esprit et notre âme, dans la fonction qui
leur est dévolue.

Jean-Michel Jutge

samedi 5 janvier 2013

Urgence pour l'humanité


Il y a une urgence de changement pour l’humanité, collectivement et individuellement parlant. Sur le plan spirituel et intérieur, le travail, des deux points de vue, est démesuré. Je fais, et quelques autres font tout ce que l’on peut pour faire avancer les choses, avec nos limites et notre créativité.

Le problème n’est pas de répondre aux désirs et aux craintes de chacun, cela est de toute manière impossible, mais de permettre à chacun de pouvoir y répondre lui-même et par lui-même, dans une attitude juste et évolutive, en essayant de voir ce qui conditionne effectivement notre nature humaine, ce que j’essaie de mettre en évidence ici.

Dans cette optique, la vraie question n’est pas de savoir si nous allons vivre des sensations particulières ou trouver le bonheur, l’équilibre, la plénitude, mais si nous avons pu acquérir les instruments intérieurs et extérieurs pour progresser dans notre liberté. Car c’est tout ce que nous pouvons faire. Le reste ne pourra s’exprimer que sur cette base.

Jean-Michel Jutge