samedi 26 juillet 2014

La Création


Pour comprendre ce qu’est le monde astral il faut l’aborder dans son contexte global, celui de la création. 

Il y a quatre grandes dimensions dans la création, qui ont chacune leur propre nature. La dimension divine, la dimension de la conscience, la dimension de l’énergie, et la dimension physique. Ce sont des différences de nature, et elles sont étroitement imbriquées les unes dans les autres de manière multiple. Mais elles restent distinctes qualitativement.

Pour résumer elles se sont créées ainsi : du Divin a émané la conscience par une chute vibratoire, et d’où sont issus les plans subtils. De la conscience a émané par une chute vibratoire l’énergie d’où sont issus les plans de l’astral. De l’énergie a émané la matière, toujours par une chute vibratoire, d’où est issu le monde physique. Mais ces quatre niveaux restent distincts.

Le mécanisme de la vie est le phénomène inverse. La matière sert de creuset pour que l’énergie puisse s’extérioriser, ensuite la conscience, puis le Divin. Tout cela s’amalgame et s’organise pour donner la vie telle que nous la connaissons, c’est l’évolution. 

Il n’y a que l’homme qui puisse extérioriser le Divin de sa propre intention. Cette extériorisation et cette alchimie ont lieu dans son microcosme. Etant lui-même le produit de la création, il porte les trois aspects de la densification, ou de l’involution si l’on préfère. Et donc il porte aussi ce qui a construit l’astral. Sur un plan horizontal, ces trois aspects dans notre microsome avec le quatrième, divin, entretiennent chacun une relation avec l’équivalent dans le macrocosme. Donc notre énergie et astral microcosmiques entretiennent une relation avec l’énergie et l’astral macrocosmiques. Voilà pour les liens. Voyons les détails.


Lorsqu’on perd la dimension physique, au moment du décès, ou par dédoublement, il nous reste alors les trois autres dimensions, mais l’astral devient notre base et nous nous retrouvons dans le monde astral. Il serait trop long ici de décrire tout ce que j’ai pu observer dans les dimensions de l’astral. Il y aurait trop à dire, et j’en ai déjà parlé maintes fois. 

Dans le microcosme, les émotions sont le produit des énergies et de leur fonctionnement, donc elles ont un lien étroit avec la dimension astrale. Et selon les influences qui s’y expriment les émotions sont diverses. On trouve d’ailleurs derrière la plupart des émotions négatives l’influence d’entités de l’astral.


Le monde rebelle ce n’est pas l’astral. C’est un univers qui s’est développé dans les dimensions subtiles de la conscience et l’astral, en cherchant aussi à travers celles-ci à dominer la matière. Mais il n’occupe pas tous les aspects de la conscience, de l’astral ou du physique. Heureusement sinon notre univers serait un échec dans l’évolution. 

D’une certaine manière la part qu’il occupe reste faible, mais malheureusement elle est très concentrée sur l’humanité, à cause de rôle que celle-ci doit jouer dans l’univers. Et aussi parce que l’homme est une belle proie subtilement parlant, étant donné qu’il peut développer toutes sortes d’énergies. 

Le mental en tant qu’expression extériorisé des sphères de conscience liées au vivant se projette dans les trois dimensions inférieures de soi, mais parce qu’il les reflète. La nature du mental reste de la conscience. Le vital c’est l’expression énergétique de la vie et des liens qu’elle entretien avec l’astral principalement. Mais tout ceci peut aussi évoluer par le Divin.


Le physique subtil, qu’il soit divinisé ou non, est la frange qui existe entre le monde de la matière et les autres dimensions lorsque celles-ci l’on pénétré. Il n’existe donc pas partout. 

Il a été mis en évidence sous certains aspects par le travail du yogi Sri Aurobindo et de La Mère à travers la descente du Supramental et de la conscience divinisé par cette descente. D’après ce que j’ai pu observer et vu par la dimension divine du Supramental, cette dimension a profondément plongée dans la matière sans en atteindre encore le fond, créant une dimension proche du physique et qui en porte différents éléments, dans laquelle d’ailleurs nous pouvons encore actuellement rencontrer La Mère et Sri Aurobindo. Ils agissent à partir de là.

L’astral comme le subtil nous ont conditionné profondément, dans nos structures même, puisque nous en sommes en partie issus. On ne peut simplement les nier et les rejeter, ce serait se nier et se rejeter soi-même. Nous sommes aussi issus de cela et nous devons le faire évoluer, simplement, en s’associant à une force supérieure de nature divine, ou à des forces saines issues des mondes subtils ou astral, comme celles du Bouddha, du Chi ou d’autres encore qui participent du développement de la vie.

Jean-Michel-Jutge

dimanche 6 juillet 2014

Mourir à soi


Les épreuves rencontrées tout au long de la vie nous font parfois perdent la joie de vivre. D'où la nécessité d'apprendre à mourir à soi-même et au passé, ce qui permet de se renouveler intérieurement parlant, et de retrouver la joie et le sens de la vie. Connaître la mort intérieure et le renouvellement, est le fondement même de la vie et de la liberté.

Jean-Michel Jutge