dimanche 21 août 2011

Le vital


La question du vital est importante car de nombreux individu y sont soumis, pour ne pas dire tous ou presque. Mais certains fonctionnent aussi sous d’autres centres.

En fait trois foyers existent dans l’être humain, l’un dans la tête, là où s’enracine la conscience ordinaire, et qui forme l’ego psychique, un autre dans le cœur, là où s’enracine notre nature sentimentale avec son ego correspondant, et le troisième dans le ventre correspondant au vital et son ego, celui dépendant des peurs et des désirs.

Chaque être humain est dominé par un ou plusieurs de ces foyers, en général un prédomine, les autres se modelant autour. Mais tous nous portons les mêmes distorsions de base dans chacun qui sont inhérentes à la structure de nos corps subtils. Seule la forme qu’empruntent ces distorsions feront les différences.


Ainsi, tout le monde a des peurs, tout le monde a des désirs, tout le monde a des sentiments, de la conscience, de l’orgueil etc. et tout le monde a des entités dans son être vital, et pas que là d’ailleurs. Le paradoxe, c’est que nous pouvons posséder à la fois le diable et l’ange.

L’esprit est tellement compartimenté et la conscience morcelée qu’ils peuvent se côtoyer dans un même individu sans se rencontrer, à un niveau subconscient ou supraconscient, et cela à l’insu de l’individu même qui les porte.

Celui qui ne plonge jamais en lui-même et passe sa vie à se fuir ne saura jamais, sinon peut-être au plus profond de ses rêves et de ses cauchemars, ou peut-être après son décès, à quel point son organisme et la vie qu’il porte possèdent d’habitants et de formes psychiques, psychoénergétiques ou énergétiques tout court.

La fenêtre qui nous ouvre sur la vie du corps et des autres systèmes est minuscule. Dans l’état actuel de l’homme, salutaire est cette inconscience, car éclairez la pièce d’un coup et c’est la folie qui guette l’individu, incapable d’assumer cette révélation et la poubelle énergétique et phénoménale qui nous environne.

Jean-Michel Jutge

lundi 1 août 2011

La question centrale

La question de la dualité est vraiment la question centrale. L'être humain se vit comme un adulte, mais en fait il se comporte comme un enfant. C'est à dire que beaucoup passe par l'affectivité. Ce qui est normal chez l'enfant qui se construit, mais devient pathologique lorsque cela constitue tout le filtre de l'existence.

L'affectivité est faite de frustrations, découragement, désirs, peurs, réactions, rejets et attractions, dépression etc...

Voilà pourquoi peu arrivent à en sortir, car en sortir est encore un produit de cela, peurs, désirs, frustration, et l'on établit avec la liberté et l'amour encore un rapport d'affectivité, et l'on construit un ego de plus, sans même s'en apercevoir, on tourne toujours dans les mêmes sphères.

Mais il est avantageux de voir ses limites, là où certains sont imbus de leur personne. Car c'est à force de voir toutes les limites et les insuffisances de notre condition que naît une intelligence, dont on ne se rendra même pas compte car elle agit en arrière plan, mais une intelligence qui, après nous être brisé de multiples fois, nous apprend à marcher debout.

Cette intelligence là ne peut se transmettre, ou seulement au compte goutte. Elle appartient à l'humain, non à la personne. Elle est la quintessence de l'expérience. Ainsi même dans nos constats d'échec l’on peut apprendre malgré nous, un apprentissage qui n'est pas intellectuel et qui ne peut se traduire en mots.

Jean-Michel Jutge