J'ai pu observer un certain nombre de restes humains, momies, reliques, ossements etc. Certains d'une grande ancienneté. J'ai pu constater qu'une partie de la conscience de l'individu et de sa vie reste dans les os, ou la matière momifiée. Plus que cela, j'ai pu constater qu'autour des tombes, ou des sarcophages règne souvent la présence et l'énergie du décédé, et il m'est arrivé assez souvent, à travers cette présence ou cette énergie, de prendre contact avec le décédé lui-même dans son au-delà. J'en déduis que les liens ne sont jamais vraiment coupés entre l'esprit ou l'âme du mort et sa matière restée inanimée. Et ceci est d'autant plus flagrant que le décédé a eu une vie spirituelle riche et développée.
Certains maintiennent autour du corps une telle aura qu'ils gardent en permanence conscience de ce qu'il se passe dans l'environnement immédiat du cadavre, aussi loin que se porte cette aura, et cela même s'il ne reste que de la poussière. Qu'en est-il lorsque la matière du corps est disséminée ? Je l'ignore. Mais j'ai pu observer néanmoins qu'un simple fragment corporel reste relié à son propriétaire d'origine. Alors on peut imaginer toutes sortes de choses, et il est certain que nous avons en nous des particules de matière ayant appartenu à d'anciens vivants, ne serait-ce que par l'intermédiaire de la chaine alimentaire.
J'ai observé autre chose, c'est que même la conscience des animaux reste dans leur cadavre, au moins en partie. Mon extrême sensibilité m'empêche par exemple de manger une bête, hormis certains poissons et spécialement préparés. Et si je m'y risque je vais vivre la conscience de la bête pendant 24h au moins, ce qui est une chose extrêmement désagréable, imaginez-vous être un crabe en train de manger des vers dans la vase et avec toute la délectation que cela procure à un crabe dans sa conscience étriquée, cela peut vous donner une idée de la chose.
Bref, la conscience reste dans le cadavre et l'imprègne, avant peut-être de retourner à la conscience collective lorsque toute la matière a été digérée par le corps de la terre. Mais cela je n'en suis pas sûr, peut-être que chaque parcelle de matière garde la mémoire de ce qu'elle a été, et qu'un esprit décédé reste lié à tous ses atomes, même s'il partage ceux-ci avec d'autres.
On pourrait argumenter que de toute manière nous ingurgitons et perdons de la matière en permanence, au point de renouveler complètement celle-ci périodiquement. C'est vrai, mais il est un fait c'est que la nature des corps subtils et le phénomène de la vie maintient la continuité de l'individu malgré ce changement de matière. La matière que vous perdez ne part pas avec votre conscience, vous la conservez. Hors lorsque vous décédez cette continuité n'est plus assurée. Vous laissez dans votre corps toute la conscience qui n'a pas été intégrée, c'est à dire qui n'est pas passée à un niveau supraconscient.
Donc le moi avec son centre égotique meurt et reste avec le corps, car le moi est la partie de soi non intégrée, l'aspect infantile de la conscience, celle qui n'est basée que sur l'affect. Cruelle constatation, ce que nous chérissons le plus en nous est donc mortel, et si l'on croit que l'on va se réincarner ou se perpétuer nous vivons dans une illusion. A moins bien entendu que nous ayons pu nous transcender, dans notre propre centre, c'est à dire nous intégrer nous-même dans la partie éternelle de l'âme ou de l'esprit, la partie qui quittera le corps et gardera toute son intégrité.
Jean-Michel Jutge
Certains maintiennent autour du corps une telle aura qu'ils gardent en permanence conscience de ce qu'il se passe dans l'environnement immédiat du cadavre, aussi loin que se porte cette aura, et cela même s'il ne reste que de la poussière. Qu'en est-il lorsque la matière du corps est disséminée ? Je l'ignore. Mais j'ai pu observer néanmoins qu'un simple fragment corporel reste relié à son propriétaire d'origine. Alors on peut imaginer toutes sortes de choses, et il est certain que nous avons en nous des particules de matière ayant appartenu à d'anciens vivants, ne serait-ce que par l'intermédiaire de la chaine alimentaire.
J'ai observé autre chose, c'est que même la conscience des animaux reste dans leur cadavre, au moins en partie. Mon extrême sensibilité m'empêche par exemple de manger une bête, hormis certains poissons et spécialement préparés. Et si je m'y risque je vais vivre la conscience de la bête pendant 24h au moins, ce qui est une chose extrêmement désagréable, imaginez-vous être un crabe en train de manger des vers dans la vase et avec toute la délectation que cela procure à un crabe dans sa conscience étriquée, cela peut vous donner une idée de la chose.
Bref, la conscience reste dans le cadavre et l'imprègne, avant peut-être de retourner à la conscience collective lorsque toute la matière a été digérée par le corps de la terre. Mais cela je n'en suis pas sûr, peut-être que chaque parcelle de matière garde la mémoire de ce qu'elle a été, et qu'un esprit décédé reste lié à tous ses atomes, même s'il partage ceux-ci avec d'autres.
On pourrait argumenter que de toute manière nous ingurgitons et perdons de la matière en permanence, au point de renouveler complètement celle-ci périodiquement. C'est vrai, mais il est un fait c'est que la nature des corps subtils et le phénomène de la vie maintient la continuité de l'individu malgré ce changement de matière. La matière que vous perdez ne part pas avec votre conscience, vous la conservez. Hors lorsque vous décédez cette continuité n'est plus assurée. Vous laissez dans votre corps toute la conscience qui n'a pas été intégrée, c'est à dire qui n'est pas passée à un niveau supraconscient.
Donc le moi avec son centre égotique meurt et reste avec le corps, car le moi est la partie de soi non intégrée, l'aspect infantile de la conscience, celle qui n'est basée que sur l'affect. Cruelle constatation, ce que nous chérissons le plus en nous est donc mortel, et si l'on croit que l'on va se réincarner ou se perpétuer nous vivons dans une illusion. A moins bien entendu que nous ayons pu nous transcender, dans notre propre centre, c'est à dire nous intégrer nous-même dans la partie éternelle de l'âme ou de l'esprit, la partie qui quittera le corps et gardera toute son intégrité.
Jean-Michel Jutge